Gaïa.
Depuis des temps immémoriaux, l'incapacité des espèces à vivre ensemble
a provoqué des luttes sanguinaires et dévastatrices.
Seule, Zaria la plus puissante des sorcières est arrivée à y mettre un
terme. Dés lors, elle est devenue l'égale d'un dieu et fut chargée par
tous de maintenir la paix. Pour y parvenir, elle a mis en place Kalby'a …
un système de castes qui interdit aux espèces de vivre ensemble
dorénavant.
Mais les sentiments interdits qu'Elhena, sa descendante porte à Hayden,
le fils du roi lycan peuvent faire tout s'effondrer à nouveau.
Entre complots, guerre, amour, jalousie et vengeance, venez découvrir
Origin, le 1er tome de Red Dawn...
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Chapitre
5
Galen
Galen
sentit son cœur manquer un battement quand Antonia prit son sexe
dans sa bouche. Il lui sembla que son cœur s'arrêta de battre
pendant quelques secondes tandis qu'elle le prenait jusqu'à la
gorge.
- Tu me tues, réussit-il à dire.
La
courtisane n'avait pas les moyens de lui répondre mais elle l'aspira
il lui sembla avec encore plus de vigueur. La mère courtisane était
la seule résidente du palais Doré à pouvoir choisir ses amants.
Elle
s'offrait dorénavant à lui sans aucune contre partie. Enfin, elle
lui avait révélé que leur première rencontre n'avait pas été
fortuite. Elle avait agi sous les ordres de Jasio, le Primera qui
essayait par ce biais de tenir sous sa coupe la puissante famille
Kiopsis. Le représentant de l'Hadéna était inquiet de l'influence
du jeune sorcier. Tout le monde savait que des deux, il était plus
puissant. De plus, il était le petit fils du célèbre Janos qui
avait bâti le Palais de verre. Son père avait poursuivi son œuvre
et avait bâti un palais similaire dans l'Hamelda. Leur lignée était
devenu légendaire et le leg qu'ils avaient donné aux deux royaumes
leurs avaient conféré une popularité qui semblait faire défaut à
Jasio.
Galen
n'appréciait pas le fils du premier de la guilde qui n'était qu'un
jouet dans les mains de Malis, la reine vampire. La plupart des
sorciers de l'Hamelda voyait en lui un chef plus légitime que Jasio.
Il
savait que la personne qui le pompait si généreusement avait été
envoyé par ce dernier pour l'espionner dans un premier temps. Quand
elle lui avait avoué, il avait voulu la renvoyer au Palais Doré, la
demeure des courtisanes mais elle lui avait dit que si elle
n'obéissait pas aux ordres, elle serait sévèrement puni.
Jasio
saurait qu'elle n'avait pas utilisé le Charme. Un don qui leur
permettait de rendre leur séduction irrésistible. Antonia avait
refusé de l'utiliser. Il avait eu la faiblesse de la croire et elle
s'invitait depuis régulièrement dans son lit.
Il
avait succombé de son plein gré à la tentation et il en avait
fait sa maîtresse. Il ne regrettait pas sa faiblesse. La courtisane
avait des charmes indiscutables et il n'avait jamais aussi bien joui
avant elle. La preuve en était la béatitude qui commençait à
s'emparer de lui.
Elle
accéléra la cadence de sa succion et il sut qu'il n'allait pas
tarder à éjaculer.
Il
la releva vivement et lui retira son épaula. Ils se regardèrent
tous les deux quelques secondes. Le sorcier sourit et Antonia
commença à reculer tout en se touchant les seins avec une lenteur
calculés. Galen la regarda faire appréciant l'impudeur de la
courtisane et les jeux qu'elle lui proposait à chaque fois. Celle-ci
passa sa langue le long de ses lèvres et descendit sa main avec
sensualité le long de son ventre jusqu'à trouver l'entrée de sa
féminité. Elle heurta un bureau placé derrière elle. Elle s'assit
dessus et reprit ses caresses tout en écartant davantage les jambes.
Galen sourit de plus belle, se mit à genou et lui rendit les mêmes
hommages que la courtisane lui avait offert un peu plus tôt. Son
corps avait l'odeur d'un fruit sucré. Il la huma avec délice. Il la
lécha avec délectation et sourit quand il l'entendit haleter. Il
aspira avec douceur son clitoris si saillant. Il le sentit tellement
sensible. Un simple baiser le faisait vibrer et mouiller davantage.
Il
se releva et vit le regard hagard d'Antonia. Il se pencha et lui
murmura à l'oreille.
- Tourne-toi.
La
courtisane s'exécuta et sa poitrine s'écrasa contre le bureau. Il
regarda avec une envie décuplée, le corps offert.
Les
courtisanes n'existaient pas dans l'autre royaume, l'Ebona. Là-bas,
on les voyait comme des putains qui offraient leur corps. Pas ici,
elles avaient un grand pouvoir en contrepartie. Elles n'avaient pas
choisi pour la plupart de rentrer au Palais Doré mais quel sort plus
enviable s'offrait à des esclaves ? Elles formaient comme une
forme de caste créer pour servir les intérêts du représentant de
l'Hadéna.
Cependant,
tous savaient que le Palais Doré avait vu le jour grâce à Malis
qui tirait essentiellement avantage . Pour les courtisanes, il n'y
avait pas de retour possible. En contre partie, elles bénéficiaient
d'un prestige très important. Elles étaient considérés comme les
plus belles femmes du royaume. Apparaître à côté d'une courtisane
montrait assurément son haut statut social où la reconnaissance que
le Primera vous accordait.
Galen
n'avait jamais bénéficié de leur service auparavant. Paulas son
ami, lui avait rappelé que toutes ne choisissaient pas de leur plein
gré leur sort. Jusqu'à quel point ? Leur caste était coupé
du monde.
Il
en avait parlé à Antonia. Celle-ci n'avait pas voulu lui répondre.
Est-ce qu'en soit ce n'était déjà pas une réponse ?
***
Cependant
à l'instant présent il n'arrivait plus à réfléchir.
- Dis-moi que tu veux ma queue ? Demanda-t-il tout en écartant ses fesses.
Elle
ondula le bassin, remontant sa croupe et ne laissant pas de doute sur
ce qu'elle voulait. Il frottait sa verge entre ses fesses, excité
par la chaleur et la moiteur qui s'en dégageaient.
- Dis-le, répéta-t-il dans un murmure.
- Baise-moi. Donne moi ta queue, lui répondit-elle tandis qu'elle trémoussait son postérieur avide se faire remplir.
Il
rentra dans son fourreau brûlant avec fièvre dans un gémissement
. Par l'ultime Hadéna, qu'il aimait les femmes ! Jamais il
ne pourrait se rassasier de ce plaisir !
Il
entendit vaguement qu'on frappait à la porte de sa chambre mais il
ne pouvait pas vraiment réfléchir. D'ailleurs son cerveau semblait
inexploitable.
Il
accéléra la cadence de ses coups de butoirs et entendit la
courtisane hurler quand elle jouit. Il la rejoignit après quelques
instants dans ce suprême bonheur.
Il
s'écroula sur son dos en même temps que la porte de sa chambre
s'ouvrit.
***
Son
ami Paulas rentra suivit de Marcus le lycan. Ses deux hommes firent
mine de ne pas remarquer la scène qu'il découvraient.
Amis
depuis l'enfance, Marcus et Paulas avaient tendance à se croire chez
eux dans sa demeure. Ils l'étaient dans une certaine mesure. De plus
maintenant que son cerveau commençait à refonctionner, il se
rappelait les avoir convié.
- Si je ne t 'ai pas ouvert, c'est que j'avais mes raison,avertit Galen dans un grognement.
- Nous t'attendons depuis une éternité, grogna Marcus. Désolé Antonia.
- Nous avons frappé à ta porte plusieurs fois... Ne nous convie pas, si tu as d'autres choses à faire.
Galen
n'était pas pudique . Il drapa Antonia de son épaula avant de faire
face à ses amis.
- Emnis n'aimerait pas te savoir avec moi en ce moment et Mithra encore moins le lycan.
- Bonjour Antonia, lui répondit tranquillement Paulas. Pour ta gouverne, ma petite sœur pleurerait toutes les larmes de son corps si elle savait que tu n'attends pas bien sagement qu'elle grandisse pour en faire ta femme.
Il
ne releva pas la pique de son ami. Sa sœur était une enfant qui
jouait encore à la poupée. Il adorait la petite Tessa et l'enfant
lui vouait une adoration dont son grand frère se moquait à la
moindre occasion.
- Vous vous connaissez, demanda le magicien. Pas de réponse. Est-ce que Emnis le sait ?
- Elle le sait et elle l'approuve tout comme Mithra répondit le lycan.
- Je n'ai pas couché avec eux si c'est ce que tu insinues, l'informa la courtisane.
Antonia
s'habilla avec des gestes raides. Les propos du sorcier l'avait
vexé. Il s'en voulu de son manque de tact . Il appréciait la
jeune femme et ne voulait pas la blesser mais comment expliquer
qu'une courtisane qui ne devait jamais sortir du Palais Doré puisse
connaître ses meilleurs amis mariés à des femmes magnifiques,
hauts placés dans leur caste respective. Surtout Marcus qui s'était
uni à son âme sœur. Pour un lycan, c'était une façon de dire
qu'ils étaient unis à vie et de manière totale. Il avait parlé
sans réfléchir. Jamais un lycan ne pourrait tromper son âme sœur.
- Mes excuses Antonia, je ne voulais pas t'offenser.
La
courtisane sembla surprise par ses excuses, il en fut peiné pour
elle. Sa réaction traduisait le manque d'égard qu'on devait lui
témoigner quotidiennement. Elle se reprit et lui sourit , lui
montrant qu'il était pardonné.
- Je pensais que vous arriveriez plus tard., dit la courtisane aux nouveaux arrivants.
- De quoi parlez-vous ? Tu savais qu'ils devaient venir ? demanda Galen qui ne comprenait rien à ce qui se passait.
Antonia
s'approcha du sorcier avec émotion et caressa sa joue.
- Tu es le meilleur homme que j'ai jamais croisé. Tes amis ont raison. Tu es celui que la Destinée nous a envoyé.
- De quoi parles-tu ? Pourquoi êtes-vous là ? Complètement dérouté par le cours des événements.
Antonia
regarda Marcus et Paulas en silence et ce fut la courtisane qui
parla.
- Un jour, tu m'as demandé si les courtisanes étaient contraintes d'intégrer le Palais Doré.
- Il faut m'en dire plus Antonia.
Galen
invita ses amis à le suivre dans la pièce adjacente à sa chambre.
- Tu te rappelles notre conversation, continua Antonia dès que la porte fut refermée sur les oreilles indiscrètes.
Galen
acquiesça. Il se rappelait très bien cette conversation. Tous les
quatre prirent place autour d'une magnifique table circulaire en
ébène.
- Lorsque je suis née, j’appartenais à la caste des sorciers.
- C'est impossible, la coupa le jeune sorcier.
- Si. je suis née dans la même caste que la tienne. Mes parents vivaient près des plaines de Cracova. Ma famille a été décimé par les assassins de Malis tout comme la plupart des habitants de mon village... Sais-tu pourquoi ? Demanda-t-elle avec des larmes dans les yeux. Parce que nous n'étions pas dignes de rester dans la caste des sorciers. Nous n'avions aucun don. Aucun membre de notre famille, de mon village. Il y en a beaucoup dans mon cas. Notre sang appauvrit notre caste pour le Primera.
- Ce que tu dis est impossible. Si de telles choses se déroulaient, Jasio aurait condamné la reine des vampires.
- Tu n'écoutes pas. La reine vampire n'était que le bras armé mais c'est Jasio qui le voulait.
- C'est faux et tu la sais, renchérit Marcus. Jasio s'est affranchi de Cara. Il gouverne le royaume pour lui.
Un
long silence clôtura les paroles du lycan. Galen regarda tour à
tour ses deux meilleurs amis qui étaient comme des frères pour lui.
- Pourquoi êtes vous là tous les trois ? Qu'est ce qui vous lie ? Qu'êtes-vous en train de faire ? Qu'attendez-vous ?
Il
y eut un long silence avec son ami Paulas prenne la parole. Un seul
mot et pourtant si lourd de conséquence.
- Toi,répondit sans hésiter son ami Paulas. Nous te voulons toi, à nos côtés. Nous voulons renverser Jasio et tu es le seul qui puisse le faire.
Galen
se leva et recula devant l'énormité de la demande de son ami .
Avait-il perdu l'esprit ?
Sa
femme allait bientôt lui donner un enfant. Marcus aussi allait être
père. Ils ne parlaient que de ça et là aujourd'hui, ils parlaient
de révolution, de renverser le représentant de l'Hadéna. Paulas
avait toujours été l'homme le plus pacifiste qu'il ait connu.
- Vous êtes fous !
- Non. C'est toi qui l'es si tu ne nous aides pas. Le royaume ne connaît pas la paix. Pourquoi seul l'Ebona vivrait libre et heureux. Sous couvert de respecter les ordres de l'ultime nous acceptons la suprématie d'un dictateur. Malis et Jasio gouvernent le royaume à leur seule fin personnelle. Nous voulons notre liberté, notre libre arbitre.
- De quoi parlez-vous exactement ?
- De la fin des castes mon ami. De la fin de l'esclavage pour tous les démons jugés inférieurs.
- Vous êtes des Affranchis, demanda-t-il avec horreur.
- Non mais regarde-nous Galen. Je suis devenue une putain car je n'avais pas ma place dans une caste, ton amitié avec Marcus est gardée secrète parce qu'il est lycan. Les castes nous privent de tant de choses et nous en font subir tant de mauvaises.
- Qu'attendez-vous de moi?demanda-til.
- Je dois informer Cara de ce que nous vivons dans le royaume. Elle rétablira la justice. Elle est juste, elle a ouvert son palais aux lycans alors qu'il n'y a que deux castes. Elle doit savoir qu'ici la situation est intenable. Nous ne voulons plus vivre les uns à côté des autres.
Antonia
toucha avec douceur la joue de Galen qui était encore sous le choc
des révélations de son ami.
- Tu dois ouvrir une porte jusqu'à l'Ebona.
Le
Souffle.
Galen
possédait ce don si rare. Le sorcier promit à un si grand avenir
pouvait ouvrir des portes pour accéder à n'importe quel endroit
grâce à ce sort.
Très
tôt, on avait vu qu'il serait un grand souffleur, les seuls à
pouvoir ouvrir des portes sans passer par les plaines mortifères de
Cracova, les contrées perdues.
De
toute manière, depuis l'instauration des quatre royaumes. On ne
pouvait sortir de son royaume. A la frontière de Miipos, se trouvait
une ceinture militaire composée de démons aux ordres des
assassins, la seule force armée du royaume. Pas moyens de franchir
cette frontière sans l'autorisation du représentant de l'Hadéna.
Mais là encore cela aurait été du suicide. Le seul moyen de
quitter vivant le royaume était d'ouvrir une porte magique. Seul les
souffleurs avaient ce pouvoir et ils étaient très rares. Ce don
leur donnait un prestige énorme. C'était le cas de Galen entre
autre pouvoir.
Il
était encore tellement avide de légèreté et de plaisir. Le jeune
sorcier ne se sentait pas vraiment concerné par le combat de ses
amis. Depuis la mort de son père, il était résolu à profiter de
la vie avant d'endosser le lourd héritage des Kiopsis. Pourtant , il
portait déjà l' illustre nom de sa lignée. Il en avait un cinglant
rappel à cet instant.
Il
savait leur combat juste même derrière sa bulle de privilégié. Le
Primera et la reine vampire étaient deux tyrans. Il le savait et
c'était cette vérité qui devait le guider.
Il
hocha la tête devant l'interrogation muette de ses amis.
Aucun
mot mais il savait que sa vie venait de changer radicalement sa
Destinée.
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